Lors du CSE du 23 mai, les élus CFDT ont demandé confirmation à la direction du versement de la prime exceptionnelle PPV en juillet. Un retard est à prévoir …
Rappelons que les NAO 2024 ont prévu, en plus des augmentations collectives, une prime exceptionnelle dite PPV d’un montant de 650 €.
Cette prime dite de Prime de Partage de la Valeur sera, pour notre UES, exonérée de cotisations sociales (mais assujettie à la CSG/RDS et au forfait social) et imposable, sauf si le salarié choisit de la placer sur un Plan d’Épargne Salariale.
Mais pour que cette option puisse être mise en œuvre, il est indispensable que le gouvernement publie un décret. C’est pourquoi lors des NAO, la direction avait indiqué que sans décret, le versement ne pourrait avoir lieu qu’en juillet. La parution était prévue en avril ou mai.
Or, fin mai, le décret n’est toujours pas publié.
La direction a donc informé le CSE que la date de juillet ne pourrait pas être tenue, compte tenu du retard imputable au gouvernement d’une part, et compte tenu des délais de mise en œuvre technique de NATIXIS le gestionnaire du PEE d’autre part.
Au mieux, la date de versement pourrait être fin août, sans certitude.
Cette nouvelle risque d’avoir l’effet d’une douche froide pour les salariés qui comptaient sur ce versement pour financer une partie de leurs vacances.
C’est pourquoi la CFDT a demandé la possibilité d’un versement anticipé pour les salariés qui choisiraient le versement direct, et de ne différer le versement que pour les salariés qui choisiraient le versement sur le PEE.
La DRH étudiera la possibilité, car elle partage l’inquiétude de la CFDT sur le budget vacances des salariés. Cependant, elle ne peut pas affirmer que l’opération sera techniquement possible.
En revanche, la DRH n’exclue pas la solution radicale de verser la PPV en juillet sans possibilité de transfert direct sur le PEE (le salarié aura toujours la possibilité de faire un versement volontaire après avoir perçu le prime). Gros inconvénient de cette solution : la prime deviendrait imposable.
Je ne comprends pas le “imposable” le plus de cette prime n’est pas justement d’être non imposable ?
Cette prime est non imposable seulement si elle est versée sur le PEE. Et pour se faire, il faut qu’un décret le prévoit. Or, ce décret n’est toujours pas publé.
Bonjour, j’en profite pour vous demander de quelle façon nous pourrions peser pour exiger plus de transparence de la part de Natixis sur leurs fonds estampillés ISR et qui selon Reclaim France notamment comportent des investissements dans des energies fossiles tout comme ceux gérés par Amundi. D’autres gestionnaires tels ECOFI proposent des fonds non exposés labellisés GREENFIN. Merci
Nous transmettons votre commentaire aux élus CSE AG2R qui siègent au conseil de surveillance du PEE.
Merci pour cette info.
Ou en est l’augmentation de branche ?
Toujours au point mort. Les prochaines réunions de négociations se dérouleront les 12 juin et 28 juin.
Je ne vois pas en quoi c’est une mauvaise nouvelle ? Au contraire, nous allons pouvoir éviter l’imposition sur cette somme. Vous préfériez la percevoir 1 mois avant et payer des impôts dessus ? C’est ridicule.
La mauvaise nouvelle pour le premier scénario de versement en août, c’est le report du versement pour ceux qui comptaient sur cette somme, notamment pour leurs vacances.
La mauvaise nouvelle pour le second scénario, c’est le versement en juillet, mais sans possibilité de versement direct sur le PEE, donc une imposition de la prime.
C’est pour cela que la CFDT a proposé un versement en 2 temps : un versement en juillet pour ceux qui ne veulent pas utiliser le PEE, et un versement en août pour ceux qui veulent alimenter le PEE. Mais cette solution impose d’interroger les salariés pour connaitre leur choix en amont et de faire ensuite le lien avec la paie et avec NATIXIS. La DRH semble penser que techniquement cette solution est difficile à mettre en oeuvre.
Oui la direction pourrait aussi demander aux salariés s’ils ne veulent pas cette somme à Noël ou la convertir en haricots magiques.
Pour le premier scénario, si vous n’avez pas 650€ d’avance pour partir en vacances, peut être ne faut il pas partir, ou pour une destination conforme à votre budget.
Pour le second scénario, pourquoi parler de “mauvaise nouvelle” puisqu’il n’est de toute façon pas retenu, la direction dans sa grande malveillance ayant déjà choisi de repousser le versement de cette prime facultative afin de permettre aux salariés de s’exonérer d’impôts.
Quelle condescendance pour tous ceux qui attendent cette prime avec impatience au vu des difficultés économiques dû à la baisse du pouvoir d’achat que nous connaissons (presque) tous, afin de pouvoir profiter de vacances bien mérité.
Vous répétez des mantras vide de sens, 75% de l’effectif touche plus de 35k brut annuel, avec les tickets restau et le CSE, c’est du 2k3 net mensuel pour un temps plein. Si vous avez des problèmes de pouvoir d’achat, il faut peut être couper Netflix, l’Iphone tous les 2 ans, et le crédit auto pour montrer au voisin que nous aussi on a des sous.
Si je m’en tiens à votre analyse, avez-vous pensé aux 25% qui touchent moins de 26K brut annuel? Il est très facile de juger. Un peu de bienveillance quand même
Je rebondi sur le message de « ano ». Les fonds proposés dans notre PEE sont globalement mauvais. Bourrés de frais, avec des résultats médiocres bien en dessous de leur indice de référence. Ils font perdre beaucoup de performance et donc d’argent à l’ensemble des salariés du groupe.
Aujourd’hui il est démontré que l’investissement dans des fonds gérés activement n’est pas une bonne solution, et qu’il vaut mieux investir dans des trackers : https://avenuedesinvestisseurs.fr/comprendre-investir-bourse/trackers-performance-investir-bourse-pea-indiciel/
Est-ce qu’il serait possible d’avoir accès à des trackers dans notre PEE ? Les élus qui siègent au conseil de surveillance du PEE, peuvent-ils proposer ça ?
Tout le monde y gagnerait. Sauf Natixis, qui prélèverait moins de frais de gestion, mais c’est à négocier.
En fait il n’existe pas à proprement parler de “conseil de surveillance du PEE “.
Seul le FCPE AG2R devenu ISR dispose d’un conseil de surveillance dédié. Il est composé de 6 salariés désignés par le CSE représentant les salariés et ex salariés porteurs de parts et de 2 membres représentant l’employeur.
Les frais du FCPE font l’objet d’une grande attention et ont été renégociés par les membres du conseil à plusieurs reprises. La performance du fonds reste, c’est certain, un vrai sujet…
Qquand aux trackers me semble-t-il, ils ne sont pas eligibles aux PEE
Merci pour votre réponse. Les trackers sont bien éligibles aux PEE/PERCOL, mais les gestionnaires n’en proposent pas souvent car ils sont peu rentables pour eux : faibles frais (autour de 0,20 % par an) donc faibles rétrocommissions… ils préfèrent inclure des fonds classiques avec de lourds frais autour de 2 % par an donc 10 fois plus rentables pour eux. Les intérêts ne sont pas alignés avec ceux des épargnants et c’est bien dommage. Mais cela se négocie. Nous pourrions par exemple ajouter un tracker en plus des fonds médiocres déjà existants.
A noter que la même problématique se pose pour notre retraite supplémentaire PERO (ex art 83). Et cela nous fait perdre énormément d’argent vu que ce placement est sur 20 ou 30 ans. Imaginez 2% de frais x30 !
Quel est l’impact des nouvelles élections législatives sur le décret ?
Le décret doit être signé par le gouvernement.
Cependant, sans trop vouloir nous avancer, il semble que le décret pourrait ne jamais sortir car il poserait des problèmes réglementaires que n’avait pas mesuré le gouvernement.
Toujours sans nous avancer trop, il serait très possible que la direction du groupe décide de verser la PPV en juillet comme prévu, sans décret qui devait permettre le versement direct sur le PEE.Ce scénario est d’autant plus probable que l’accord NAO prévoyait dans son texte un versement en juillet et que décaler la date de versement obligerait la direction à signer un avenant à l’accord.