Organisation durant les JO : obstacle franchi…

Le 2 avril la direction a enfin fait connaitre ses décisions d’organisation du groupe durant le déroulement de JO. Des décisions de bon sens, qui ménagent le maintien d’activité du groupe et les conditions de travail des salariés.

Les JO de Paris prévus du 26 juillet au 11 août 2024 (et jusqu’en septembre avec les Jeux paralympiques), risquent de tourner au casse-tête pour les salariés et les directions. 10 000 athlètes et 15 millions de visiteurs sont attendus. Les enjeux en matière de sécurité, de santé, de transports et de maintien d’activité, pour les sites de Paris, Lille et Marseille sont réels. C’est pourquoi la CFDT réclame depuis plusieurs mois une réunion sur le sujet pour mieux anticiper. La direction argumentait qu’elle n’était pas prête à débattre sur le sujet. Il faut souligner que les organisateurs des JO et le gouvernement n’ont toujours pas tous les éléments précis sur les impacts, notamment l’ensemble des voies de communication qui seront coupées.

La direction a enfin pu réunir les membres de la Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail du CSE le 2 avril.

Quelles sont les décisions prises du 15 juillet au 8 septembre ?

Tous les sites resteront ouverts sur les plages horaires habituelles, car certains salariés ne souhaitent pas être en télétravail. D’autre part, des épisodes de canicule pourront pousser des salariés à privilégier la climatisation des lieux de travail. Les conditions normales d’activités (gardiennage, RIE …) devraient être respectées.

Des mesures spécifiques pour les périmètres particuliers d’Île-de-France, de Mons et de Marseille seront prises différenciées suivant les dates des épreuves sportives. En revanche, aucune mesure spécifique ne sera appliquée pour les autres sites qui ne seront pas impactés par les JO.

Congés payés

La direction incitera fortement les salariés des sites de :

  • Mons
  • Marseille
  • Île-de-France.

à poser 3 semaines de CP du 15 juillet au 8 septembre. En revanche, alors que ce scénario avait été envisagé, aucune prise de congé ne devrait être imposée.

La CFDT avait contesté cette obligation de poser 3 semaines de congés, d’autant que la direction dit elle-même que beaucoup de salariés avaient déjà envisagé de poser des CP durant cette période.

Télétravail

La CFDT a demandé que le télétravail (non obligatoire, mais possible) soit généralisé de fin juillet à début septembre dans tous les sites concernés.

La direction a décidé :

Pour l’Île-de-France,

Le télétravail pendant 5 jours par semaine sera autorisé (mais non obligatoire) du 15 juillet au 8 septembre. Cette modalité devra être validée par le manager afin d’assurer la continuité d’activité.

Si l’activité requiert une présence ponctuelle sur site pour des salariés, des roulements seront organisés.

Les managers pourront demander la présence sur site des salariés pour l’organisation de réunions en présentiel.

Il sera possible d’accéder à un site autre que le site d’appartenance, mais dans le même bassin d’emploi.

Pour le site de Mons ,

Les impacts seront limités du 29 juillet au 9 août (période prévue pour les épreuves des JO).

Le télétravail pendant 5 jours par semaine sera autorisé (mais non obligatoire) du 29 juillet au 9 août. Cette modalité devra être validée par le manager afin d’assurer la continuité d’activité.

Les mêmes restrictions que les décisions pour Paris seront appliquées (réunion en présentiel et possibilité de roulement).

En revanche, l’accès aux autres sites ne sera pas autorisé pour travailler.

Pour le site de Marseille

Les mesures de télétravail n’existeront que du 6 août au 9 août (les jours d’épreuves JO prévus).

La direction estime qu’à ce stade, aucun autre impact majeur n’est à anticiper. Toutefois, une veille sera maintenue pour adapter les mesures.

La CFDT juge que les mesures prises par la direction répondent au double enjeu de limiter les impacts sur le fonctionnement de l’entreprise et les impacts sur la vie professionnelle des salariés.

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Lol
Lol
3 mois il y a

Les salariés ont été nombreux à poser leur congés pendant la période des JO parce que la Direction ne prenait pas – volontairement – de décision et que cette dernière a attendu la date butoir du 31/03 de bcp de services pour poser les congés d’été pour, enfin, prendre des décisions.

Encore une bonne blague.

Les 3 semaines de congés payés qui ne seront pas imposées c’est officiel ?

Marseillais13
Marseillais13
3 mois il y a

Pour le site de Marseille les épreuves commencent le 24 juillet et non le 6 août comme annoncé par la Direction.
Comme à Paris les athlètes seront presents bien sur avant. Pour un site situé entre 2 grands sites olympiques, même les soirs de match le secteur va être saturé (voiture, transports en commun déjà saturé ). Aucun impact sur la vie des salariés avec des centaines de touristes , athlètes attendus etc .. ?