La déontologie chez AG2R LA MONDIALE est à géométrie variable : il y a celle pour le commun des salariés et celle pour les directeurs. A travers quelques exemples récents, nous pouvons constater que certains directeurs sont seuls juge de ce qui est juste de faire.
La déontologie est « l’ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession et la conduite de ceux qui l’exercent. »
C’est devenu le Graal pour notre direction générale. Au point qu’elle a embauché un général d’armée, ancien chef d’état-major de deux présidents, pour mener la quête de ce Saint Graal.
Même en interne, la déontologie, que la direction associe à confidentialité et conformité, est devenue le maitre mot. Et gare à ceux qui ne s’y conforment pas : les grands maitres de la déontologie veillent, jugent et sanctionnent. Un nouveau collaborateur AG2R LA MONDIALE est né, conforme à un modèle idéal, dans la nouvelle bible de l’ensemble des règles et des devoirs auxquels il doit se plier.
Mais le diable se cache dans les détails. Et le gros détail, c’est le comportement de certaines directions qui est loin d’être déontologique. Mais c’est sans doute parce qu’il y a les règles pour le commun des collaborateurs et les règles pour les directeurs que seuls eux peuvent comprendre.
Dernier exemple en date : un directeur régional lors d’une réunion des commerciaux de sa région a choisi de jouer la transparence, un autre maitre mot du groupe aujourd’hui.
Il n’a donc pas hésité à présenter à l’écran devant les participants médusés les noms de tous les candidats recalés à un poste de manager. Le pilori comme moyen de communication : trouve-t-on cet outil dans le manuel du déontologue ?
Autre exemple : ce même directeur n’a pas hésité non plus à montrer à l’assistance l’entête de la lettre de licenciement d’un salarié de sa région. Après le pilori, le bucher…
Dernier exemple : la DRH avait émis une règle claire pour l’organisation des séminaires : en aucun cas l’hébergement en chambre double sera imposé. La raison en était simple : préserver l’intimité des salariés. Mais pour certains directeurs, les règles ne s’appliquent pas à eux. Ainsi, ils exigent que les salariés partagent leur chambre, avec comme seule dérogation la présentation d’un certificat médical.
La direction générale met en avant la déontologie. Certains directeurs préfèrent mettre en exergue l’éthique. Pour eux, l’éthique consiste à connaître la différence entre ce que vous avez le droit de faire et ce qui est juste de faire.
Et comme ils sont seuls juge de ce qui est juste de faire…
De pire en pire, le directeur a t’il le droit de faire une telle chose ?
ne doit il pas appliquer les règles du secret professionnel dans une situation comme celle-ci ?
je pense que les prud’hommes seraient intéressés par des choses comme celle-ci non?
aucun syndicat ou responsable du personnel n’a réagis à cela ?