Le directeur du courtage a décidé d’être de plus en plus autonome vis-à-vis des représentants du personnel, voire de la DRH ou du CDG.
Après l’épisode « congés payés » et l’interprétation très personnelle qu’il fait des accords maison (interdiction faite aux managers de valider plus cinq jours de CP sur la période de Noel ainsi qu’au mois de mai …), le directeur du courtage, « homme libre », qui récuse également les outils de pilotage de la DPCR, réinterprète maintenant le rôle de la commission métiers du CSE.
Les challenges commerciaux sont présentés aux élus CSE chaque année avant leur communication aux équipes. L’objectif : ouvrir un débat et, éventuellement, amender les règles fixées.
Le directeur du courtage s’est plié à l’exercice cette année. Interpelé par les élus CFDT qui font le constat d’une appropriation des ressources du courtage de proximité au profit du courtage national, il a reconnu éprouver des difficultés à harmoniser le fonctionnement sur son périmètre de responsabilité (qu’il nomme parfois sa famille…), mais au sein de laquelle les pièces rapportées, le courtage régional, bénéficient d’un “traitement de faveur”.
Après avoir présenté en séance une version du challenge 2024 des chargés d’affaires construite de telle sorte qu’aucun n’aurait été primable si ces règles avaient été appliquées en 2023, il a pris la liberté de modifier et durcir sa copie après la réunion, lors d’une réponse à une demande de précisions du rapporteur, tout en occultant de nombreuses questions posées par les élus.
Qu’à cela ne tienne : le directeur du courtage est un homme libre, surtout libre de s’affranchir de sa parole donnée lors de la commission métier et du dialogue social dont il devrait être porteur en sa qualité de responsable d’activité.
Il a donc décidé de présenter les challenges aux chargés d’affaires le 03 avril … mais quelle version des challenges ?
Soucieux d’être cohérents vis-à-vis de leur mandat de représentant du personnel, les élus CFDT qui travaillent dans cette direction ont décidé de ne pas participer à la présentation aux équipes.
Lors de l’évolution de l’organisation commerciale, dont l’une des modifications structurantes était l’amarrage du courtage régional au courtage national, la CFDT, tout en émettant de nombreuses réserves et en demandant des garanties, avait dit Banco !
Un an à peine la réorganisation, entre promesses faites aux courtiers non tenues, refus de connaitre la réalité du courtage de proximité (cf NPS), « recentrage de l’offre », déplacement de la charge de travail, arrêts maladie, démission de collaborateurs … le directeur du courtage a dilapidé le crédit dont il bénéficiait.
La CFDT peut ouvrir et construire le dialogue social avec des interlocuteurs constants et de bonne foi, jusqu’une preuve du contraire vienne mettre fin au dialogue. Est-ce aujourd’hui la fin du dialogue avec la direction du courtage ?
Dommage cette politique de la chaise vide. Les interventions d élus cfdt auraient été les bienvenues. D autres organisations syndicales s en sont chargèes. Mais l union fait la force.
Si on parle de vide, parlons plutôt du vide des réponses apportées au rapporteur de la commission métier ! On ne peut pas dire que les élus CFDT ne sont pas intervenus en commission et en questions écrites – nous vous invitons à relire le compte rendu de la commission quand il sera disponible- et on salue au passage leur implication et leur respect des instances ainsi que de toutes les organisations syndicales à cet égard … Heureusement que le collectif des collaborateurs concernés ne se laisse pas fissurer : la désunion des amis n’est que l’espérance des ennemis.
⚠️Cette manière d’agir manque cruellement de déontologie !
Déontologie : ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession…
Oh la gentille tentative de déstabilisation de la branche courtage du Groupe… Au fait, ça pèse combien dans le résultat d’AG2R ?
Le courtage pèse dans le chiffre d’affaire ADP (et le CA, c’est c’est important surtout en termes de communication) mais la contribution de ce chiffre d’affaires à la construction du résultat est plutot douloureuse…
Lisez bien l’article : il s’agit de critiquer l’attitude d’un directeur, et donc de défendre les salariés dépendent de lui. Il ne s’agit pas d’une tentative de déstabilisation de la branche courtage. Au contraire, nous considérons que respecter les salariés qui y travaillent, c’est renforcer sa cohésion.
Salaire d avril pas de prime de partage.
Concernant la prime PPV, un décret d’application est en attente, notamment pour le versement sur le PEE. NATIXIS, le teneur de compte, a indiqué qu’il ne serait pas en mesure d’appliquer les mesures avant juillet. Nous devrons donc attendre juillet pour le versement de cette prime.