L’accord de télétravail est maintenant ouvert à la signature. Les organisations syndicales ont jusqu’au 30 mai pour se positionner. Bilan des négociations.
La CFDT qui demandait une extension du télétravail à tous les collaborateurs depuis plusieurs années, a été force de propositions dans les négociations. Elle a pu faire intégrer dans le texte final la plupart de ses demandes.
- Nous avons fait évoluer la notion de lieu de travail, le télétravail pouvant maintenant être effectué en dehors du domicile (sous certaines conditions).
- La période de transition durant laquelle le télétravail ne peut être effectué qu’une journée par semaine a été ramenée de 18 mois à 12 mois (possibilité de 2 jours après ce délai).
- Si le manager décide de changer ponctuellement le jour de présence obligatoire dans les locaux, un délai de prévenance est maintenant imposé.
- Nous avons obtenu la possibilité d’un télétravail sur 2 jours pour les temps partiels.
- Pour les collaborateurs en situation de handicap ou qui feraient l’objet d’une préconisation spécifique de la médecine du travail, les modalités de télétravail peuvent être adaptées.
- Nous avons obtenu que le manager N+2 (souvent le responsable de service) puisse vérifier la cohérence des acceptations et des refus de télétravail faits par le manager N+1 (souvent l’animateur).
- Nous avons obtenu un droit de regard des DP (tous les 3 mois) sur les demandes de télétravail.
- La gestion du temps de travail lors des incidents a été clarifié. Notamment, lorsque les dysfonctionnements sont dus à l’entreprise, aucune récupération ne sera demandée.
- Nous avons obtenu qu’un article sur la charge de travail soit intégré à l’accord.
Le texte final n’est pas parfait. Plusieurs points auraient mérité d’être clarifiés, comme les dispositifs d’accompagnement. Nous n’avons pas obtenu de compensation financière pour les télétravailleurs. D’autre part, si nous avons obtenu le maintien du titre restaurant pour les jours télétravaillés, cette attribution ne sera valable que pour les salariés bénéficiant déjà d’un TR.
Le texte répond-t-il quand même à l’attente, forte, des salariés du groupe ?
Est-il suffisamment équilibré pour que la CFDT signe l’accord ?
Les organisations syndicales ont jusqu’au 30 mai pour se positionner. La CFDT consulte ses adhérents avant de décider.
Si l’accord est mis en œuvre, le déploiement serait le suivant :
• Signature prévue 30 mai
• Entre 1er juin et 30 septembre :
– Recensement des salariés volontaires
– Préparation matérielle
– Mise en place des formations obligatoires
– Distribution brochure
• Mise en œuvre prévue : 1er octobre
un accord qui concernerait 17% des salariés … ridicule
Ridicule pour vous qui travailler peut être à 5min de chez vous mais vitale pour d’autres qui se tapent 2/3h de transport par jour!