AG2R entreprend un ambitieux voyage de transformation numérique qui s’étendra jusqu’en 2030. Cette métamorphose technologique vise à moderniser l’ensemble de l’infrastructure informatique, passant des systèmes traditionnels vers les solutions cloud modernes.
Au cœur de cette transformation se trouve un plan progressif qui prévoit l’extinction des anciennes technologies : le mainframe tirera sa révérence en 2028, suivi par AIX en 2029. En parallèle, l’entreprise s’engage dans une migration vers le SaaS et le cloud, accompagnée d’une rationalisation des centres de données.
Cette évolution technique s’accompagne d’une transformation humaine significative.
Une baisse d’activités se produira dans certaines équipes (Équipe IBM et DB2 avec une disparition programmée) et dans le périmètre Datacenters, avec une baisse de 50%. En parallèle, des activités seront transformées avec l’évolution dans le Cloud, l’accentuation de hybridation et l’automatisation. L’effectif total de la DSID concerné par ces transformations devrait être d’une dizaine de personnes.
La direction affirme que les équipes seront accompagnées dans leur évolution professionnelle avec des formations personnalisées et des opportunités de reconversion. Le calendrier est déjà établi, avec des étapes clés dès début 2025, commençant par des réunions managériales en janvier et culminant avec une plénière en mars.
Si cette transformation représente non seulement un défi technique, mais aussi un engagement envers l’avenir numérique d’AG2R LA MONDIALE, pour la CFDT, une des priorités doit être aussi l’adaptation et le développement des compétences de ses collaborateurs.
Plusieurs points étaient encore à éclaircir :
Pour la CFDT La transformation nécessite une attention particulière sur :
- Le maintien de la qualité de service pendant la transition
- L’accompagnement des collaborateurs vers les nouvelles technologies
- La gestion des compétences critiques jusqu’à l’arrêt des anciennes plateformes
- L’adaptation progressive des équipes aux nouveaux modes de fonctionnement Cloud.
Sur le plan de continuité d’activité pendant les phases critiques de migration, la direction a confirmé que ce plan était étudié.
Sur l’articulation entre les équipes actuelles et futures pendant la période de transition, la direction a indiqué que la priorité était donnée à la mobilité des salariés, même si leur activité n’était pas encore éteinte. L’appel à la sous-traitance permettra de gérer la période de transition.
Sur le plan de montée en compétences détaillé pour chaque profil de poste, la direction a indiqué qu’un plan de formation adapté sera mis en place (sur des postes de Cloud Engineer, de Cloud Architect, de CI/CD Engineer, de Network Engineer, de DevOps, Security Engineer) .
Ces points sont particulièrement importants, car ils touchent à la fois aux aspects techniques, organisationnels et humains de la transformation.
Le CSE sera consulté sur ce dossier le mois prochain.
« moderniser l’ensemble de l’infrastructure informatique, passant des systèmes traditionnels vers les solutions cloud modernes. »
Selon vous, les infrastructures actuelles sont obsolètes et vieillottes ?
Cela va faire plaisir aux informaticiens qui s’en occupe.
Attention aux termes. Ce ne sont pas les infrastructures mais les applicatifs qui sont à moderniser.
Les infras Google ou autre ne sont pas plus modernes que celle du datacenter. Ce qui change c’est effectivement l’echelle avec du « open bar » mais qui fait mal au portefeuille.