En 2024, un accord QVCT (Qualité de Vie et Conditions de Travail) a été conclu dans le groupe.
Points traités
- Synthèse de l'accord QVCT
- Principaux axes de l'accord
- Rôle des représentants du personnel
- Développer la prévention
- Prévention des risques professionnels
- Prévention des risques liés aux gestes et postures
- Lutte contre l’absentéisme
- Prévention de la désinsertion professionnelle
- Accompagnement des salariés
- Équilibre vie professionnelle – vie personnelle
- Actions en faveur de l’inclusion des personnes LGBTQIA +
- Accompagnement des victimes de violences conjugales et intrafamiliales
Synthèse de l’accord QVCT
Cet accord relatif à la Qualité de Vie et aux Conditions de Travail (QVCT) au sein de l’UES AG2R vise à améliorer le bien-être des collaborateurs tout en contribuant à la performance du groupe. Il s’inscrit dans une démarche globale de prévention des risques professionnels et de promotion de la santé au travail.
Principaux axes de l’accord
Rôle des représentants du personnel
L’ensemble des représentants du personnel, qu’il s’agisse des organisations syndicales, des représentants élus au sein des CSE et commission santé sécurité et conditions de travail CSSCT ou des représentants de proximité pour l’UES AG2R jouent un rôle essentiel dans l’élaboration mais aussi dans le déploiement de la démarche QVCT au sein de l’entreprise. L’ensemble des actions intervenant dans le domaine de la QVCT fera l’objet d’un suivi qualitatif et quantitatif en CSSCT. De plus, un groupe de travail sera créé pour poursuivre les travaux dans le cadre du dialogue social sur les sujets nécessitant d’être approfondis pour déterminer des actions ciblées et adaptées aux situations rencontrées. La Direction reconnait dans l’accord, qu’en ce domaine, la contribution apportée par les représentants du personnel sur la connaissance des situations de proximité, est significative.
Développer la prévention
- Rôle central du DUERP
- Formation du management, de la DIMEX, des représentants du personnel
- Expérimentation locale d’élaboration des DUERP et des PAPRIPACT en adéquation avec les réalités du terrain mais aussi avec les spécificités liées à l’organisation du Groupe.
Prévention des risques professionnels
Définition
Les risques psychosociaux (RPS), entendus comme des risques professionnels « pour la santé mentale, physique et sociale, engendrés par les conditions d’emploi et les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles d’interagir avec le fonctionnement mental », pèsent sur la qualité de vie au travail des collaborateurs, leur état de santé et à terme sur l’efficacité de l’entreprise.
Actions
- Classement des RPS parmi les risques importants du Groupe et la prévention de ces risques avec une importance forte de la politique RH.
- Mise en place des secouristes en santé mentale.
- Cas de harcèlement moral font l’objet d’une instruction spécifique mieux encadrée
- Renforcement significatif autour du harcèlement sexuel et des violences sexistes
- Inscription des RPS dans le DUERP. Permet de déterminer les causes éventuelles, puis évaluer l’exposition, enfin de prioriser les actions et décider des actions de prévention.
Prévention des risques liés aux gestes et postures
La première cible est l’ergonomie au poste de travail sur écran.
Sont mises à disposition des salariés les recommandations en la matière, afin de les inciter à prendre l’habitude de régler systématiquement leur poste de travail, et de partager des bonnes pratiques pour du travail majoritairement sédentaire.
Lutte contre l’absentéisme
L’accord QVCT prévoit que des études sur l’absentéisme seront menées et une présentation en CSSCT permettra de mettre en place des plans d’actions, de déceler les endroits et/ou les directions où il y a un fort taux d’absentéisme.
Un questionnaire pourra également être envoyé aux salariés qui ont eu un certain nombre d’arrêts de travail au cours d’une année afin de permettre d’identifier les causes et de détecter un lien éventuel avec l’activité professionnelle. Ce questionnaire est anonyme et ne peut être rempli que sur la base du volontariat.
Prévention de la désinsertion professionnelle
La prévention de la désinsertion professionnelle vise à mettre en place des actions favorisant le retour dans l’emploi de personnes en situations de handicap ou ayant des problèmes de santé, montrant des difficultés à la reprise de celui-ci, un risque de rupture avec le travail et/ou un éloignement trop important avec le monde de l’entreprise.
La prévention de la désinformation professionnelle se fait notamment par :
- Un rendez-vous de liaison dès 30 jours d’arrêt avec le service de santé au travail et l’employeur si le salarié le souhaite
- Une visite de pré-reprise avec le médecin du travail au bout d’un mois d’arrêt, pour préparer et anticiper le retour
- La mise en place d’essais encadrés avec le service de santé au travail permettant de tester les aménagements de nouvelles tâches ou missions, d’évaluer ce qui est possible et d’accompagner le collaborateur sur un poste adapté.
- L’élargissement de l’éligibilité à la Convention de Rééducation Professionnelle en Entreprise (CRPE), jusqu’ici réservée aux travailleurs handicapés qui permet de se former pendant 18 mois au plus à un autre métier au sein de l’entreprise ou à l’extérieur, tout en conservant leur contrat de travail et leur rémunération
- Une visite à mi-carrière dès 45 ans pour anticiper les difficultés et définir les mesures d’accompagnement et de prévention
- La possibilité (sur demande) de maintenir le lien avec le groupe, notamment avant la reprise pour mieux l’appréhender
- Un livret envoyé aux salariés absents plus de 6 mois avec l’objectif d’informer et d’expliquer les modalités de retour
- La mise en place par la mission handicap d’études de postes, d’aménagements, d’essais encadrés, desbilans… afin d’identifier les compensations nécessaires dont le collaborateur a besoin pour effectuer son travail
- La prise en compte des préconisations des médecins du travail sur les conditions de reprises, dont le temps partiel thérapeutique.
Accompagnement des salariés
Pour mieux accompagner les salariés, seront mis en place des démarches collaboratives permettant de développer des échanges sur le travail, les organisations et les modalités de réalisations.
Équilibre vie professionnelle – vie personnelle
Droit à la déconnexion
Le droit à la déconnexion est rappelé dans l’accord QVCT. Il est cependant spécifié qu’aujourd’hui on parle plus de connexion raisonnée que de déconnexion totale. L’aacord indique que c’est à chaque salarié d’avoir sa propre discipline autour de ce sujet mais également à la ligne managériale d’être vigilante pour éviter tout excès.
Réunions et déplacements professionnels
Prise en compte des contraintes personnelles liées à la charge d’enfants mineurs mais également à d’autres situations personnelles lors de réunions et/ou de sessions de formations. Pas de réunion débutant avant 9h ou après 17h, sauf circonstances très exceptionnelles ou situations de crise.
Télétravail
Octroi possible du télétravail à un salarié avec moins de 3 mois d’ancienneté s’il a une certaine autonomie dans son activité.
Proches aidants
Il existe un article spécifique sur le sujet.
Situation de parentalité
- Télétravail pour les femmes enceintes : L’accord télétravail prévoit, par exception, que les femmes enceintes éligibles au télétravail peuvent accéder à une troisième journée de télétravail par semaine à compter de 6 mois de grossesse sur recommandation du médecin du travail, pour la durée le nécessitant et sans pouvoir excéder la date de départ en congé maternité.
- Les absences au titre des congés maternité et congé parental à temps plein sont assimilées à du travail effectif au regard de l’acquisition des droits à ancienneté.
- Durant le congé de parentalité, les salariés qui en font la demande, pourront maintenir le lien avec le groupe et notamment avant la reprise pour mieux l’appréhender.
- Un guide de la parentalité permettant d’informer sur l’ensemble des dispositifs sera mis à leur disposition.
Actions en faveur de l’inclusion des personnes LGBTQIA +
- Renouvellement de l’adhésion à la Charte de l’Autre Cercle
- Actions de formation auprès des collaborateurs et les managers
- Evaluation dans le cadre de la participation au Baromètre de l’Autre Cercle dès 2026
Accompagnement des victimes de violences conjugales et intrafamiliales
- Actions de communication et de sensibilisation auprès des collaborateurs, managers et équipes des ressources humaines pour aider à l’identification d’une situation de violences conjugales ou intrafamiliales
- Partenariats avec des organismes pouvant au-delà des ressources proposées par l’entreprise
- Bénéfice du don de jours élargi aux victimes de violences conjugales ou intrafamiliales pour qu’elles puissent engager toutes les actions de nature à contribuer à l’évolution de leur situation personnelle .