Lors du dernier CSE, les élus devaient être informés sur la feuille de route projets de la retraite complémentaire. Ils étaient également consultés sur le projet d’évolution du processus de gestion d’entreprise et sur le projet d’adaptation des primes de challenges du réseau développement de la DDEIR.
Sur la feuille de route, les élus CFDT ont été frustrés de n’avoir qu’une restitution partielle des événements qui illustreront les changements importants prévus en 2021. Trois outils informatiques fédéraux vont impacter l’ensemble des métiers de retraite complémentaire : DSN FIAB pour la gestion Entreprise, GESICA et ALICE pour la gestion Particulier et les CICAS (sans compter le projet ALLURE qui arrivera en 2023). Rien non sur les feuilles de route fédérales AGIRC ARRCO et sur les mesures d’adaptation du groupe à ces objectifs.
Rien non plus à se mettre sous la dent pour la partie financière de l’activité retraite.
Sur le projet d’évolution du processus de gestion Entreprise, les débats ne partaient pas très bien non plus. Toutes les organisations syndicales se sont interrogées sur le périmètre précis de la consultation.
Les élus CFDT finalement se sont abstenus de rendre un avis au vu de plusieurs incohérences dans le sujet. En effet, outre la délimitation compliquée du sujet, la direction proposait de rendre un avis sur l’outil DSN FIAB sans qu’il y ait eu une étude d’impacts. Or, pour les outils ALICE et GESICA qui arriveront également en 2021, la direction ne souhaitait pas les mettre à l’ordre sans visibilité sur les impacts éventuels.
Lors de la commission métiers du 17 novembre, la CFDT a dénoncé un manque de transparence de la direction :
« …Les documents qui ont servi pour la commission métiers du 17/11 font état d’études en cours jusqu’à la fin de l’année notamment avec l’outil DSN FIAB en test sur le centre de gestion d’Esvres.
En l’absence d’étude des éventuels impacts sur l’organisation, une appréciation de cet outil est donc prématurée.
Si la consultation porte sur le reste des activités de gestion entreprise une fois retiré le recouvrement, il nous manquerait une vision plus précise sur le ratio « gestion de comptes/adhésions/traitement DSN » pour vérifier le reste à charge en lien avec les ressources, y compris pour la partie recouvrement des activités transverses comme celle de la comptabilité.
Cette vision est non seulement importante pour les élus pour apprécier une vision globale mais également pour les collaborateurs sur leur situation propre au regard des compétences cibles.
D’autre part, aucun élément chiffré n’est communicable actuellement ; seules de grandes lignes sont annoncées.
Les élus CFDT ont l’impression que la direction veut aller trop vite et que les équipes vont apprendre en marchant.
Enfin, la direction aurait pu être plus transparente car la nouvelle répartition des portefeuilles – qui semble avoir été actée au moment de la commission – est opérationnelle depuis le début du mois avec une nouvelle mixité d’UR – outils de gestion retraite séparés entre les portefeuilles ex.Réunica et ex.AG2R – et au sein des équipes qui entraineront de fait des perturbations sur la gestion des activités par les managers de proximité.
Enfin, les équipes ont entendu que des objectifs précis collectifs et individuels seraient prévus pour 2021 sans qu’il y ait un partage en amont avec les élus. Pour toutes ces raisons, la CFDT s’abstient. »
La CFDT espère que la direction de l’IRC sera plus transparente lors de son Tour de France virtuel du 14 janvier prochain.
Sur le dernier sujet, le projet d’adaptation des primes de challenges du réseau développement de la DDEIR, le consensus était général et l’avis a été unanimement favorable.