Les résultats du contrat “frais de santé” des salariés AG2R auscultés.

Le 25 novembre s’est réunie la commission de suivi des contrats frais de santé des salariés du GIE AG2R. Compte rendu de réunion.

La réunion a porté uniquement sur le contrat frais de santé et les résultats du contrat prévoyance n’ont pas été abordés.

Premier constat : la crise sanitaire et la première période de confinement  ont fait baisser la consommation de l’année 2020.

Pour son prévisionnel, l’assureur a donc simulé des hypothèses de reprise de la consommation d’ici la fin de l’année.

Hypothèse 1 : pas d’effet de rattrapage sur les mois de consommation de septembre à décembre 

Hypothèse 2 : hypothèse basse de rattrapage (majoration de la consommation de septembre à décembre de + 4,8%) 

Hypothèse 3 : hypothèse haute de rattrapage (majoration de la consommation de septembre à décembre de + 7%) 

Dans l’hypothèse la plus basse le rapport de sinistres/primes est de 90,9%.

Dans un scénario de plus forte consommation au 31 décembre, ce rapport est de 93,3%.

Finalement assez peu d’écart entre ses 3 scénarios qui ne tiennent pas compte de la deuxième période de confinement qui engendrera aussi un nouveau report partiel de consommation et qui font peser la totalité de la taxe COVID (509 370 €)  sur la survenance 2020 alors qu’elle pourrait être étalée en partie sur 2021.

Cela étant, c’est l’examen des résultats des exercices antérieurs qui conditionne les conditions du renouvellement au 1er janvier 2021 :

  • 2017 solde positif de 443 397 €
  • 2018 solde positif de 214056€
  • 2019 déficit de 286 222€ (dû en grande partie à une anticipation de l’arrivée du 100% santé et donc situation conjoncturelle, non récurrente).

Soit un Total de +371 231€ pour les 3 derniers exercices stabilisés, associé à un excédent prévu sur 2020 de 793 394 € dans l’hypothèse la plus basse. 

Sur la base du déficit 2018, l’assureur a d’abord  proposé une augmentation des cotisations de + 3% , puis de +2,4% au 1er janvier 2021 .

Face aux arguments des organisations syndicales, démontrant le caractère  excédentaire du régime sur les 3  derniers exercices et après une longue interruption de séance demandée par la direction pour échanger avec l’assureur, ce dernier revenait  en séance en proposant une indexation réduite à 1,5%.

Cette proposition présentée comme « un geste » de l’assureur était rejetée à l’unanimité des organisations syndicales, après l’intervention de la CFDT qui démontrait que ce taux de 1,5% correspondait à  la revalorisation automatique maximale des cotisations (ré indexation en fonction de l’indice de la Consommation Médicale Totale nationale), permis par l’accord en cas de dernier exercice déficitaire, qui devrait donc être appliquée…

Les demandes d’amélioration de garantie pour lesquelles la CFDT demandait des études n’ont pas été abordées en séance…

Notons pour finir, qu’un service  de téléconsultation médicale ( sans incidence tarifaire) devrait être intégré au régime à compter du 1er janvier 2021.

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Dartagnan
Dartagnan
4 années il y a

Nos dirigeants ont toujours dit qu’ils oeuvraient pour “investir” pour l’avenir des assurés… Et là ? Rien ? Quelles sont les suites à cette réunion ? Quelles conséquences de la création de l’irc sur nos contrats SP ?