Plusieurs directeurs (Mons, Lyon, Rennes, Paris Montholon…) ont informé par mail les représentants de proximité que le retard actuel dans les services “santé” et “prévoyance” conduirait le groupe a faire travailler les salariés le samedi, cet été.
Texte du mail
Nos stocks et nos délais nationaux sont actuellement dégradés en Prestations Prévoyance comme en Prestations Santé et les flux attendus dans les prochaines semaines resteront très soutenus.
Sur le périmètre Entreprises, les actions en cours et à venir vont provoquer très rapidement un volume d’activité inhabituel
Ce contexte général dégradé est la conséquence directe des impacts sur nos activités de la crise que nous traversons.
Aussi, compte-tenu de cette situation, pour résorber dans les meilleurs délais possibles les stocks actuels et maitriser les volumes à venir, selon l’évolution du contexte, nous aurons recours au travail du samedi, en télétravail, naturellement sur la base du volontariat.
Le dispositif s’organisera sur les samedis des mois de juillet et août (exceptés les 11 juillet et 15 août).
Quelques remarques…
- Quel est le contexte exact qui a provoqué cette situation ?
Quelle seront les modalités exactes de ce dispositif ?
Comment seront rémunérés les salariés ? - La réglementation impose à l’employeur de donner une information préalable au CSE en amont du recours aux heures supplémentaires. Ainsi doivent être indiqués :
- – le motif du recours à ces heures ;
- – la période durant laquelle l’employeur compte y recourir ;
- – la durée hebdomadaire de travail prévue ;
- – les services et effectifs concernés.
Mais il ne s’agit peut-être pas dans l’esprit de la direction
d’heures supplémentaires ?
Peut-être juste une extension du télétravail sur le week-end, avant le travail de nuit…
Comment obtenir des réponses à ces questions quand l’information se fait au coup par coup, région par région, et juste par mail ?
Encore une fois, la direction contourne l’accord d’entreprise sur le fonctionnement du CSE. Donner l’information par région permet d’éviter la saisie du CSE ou de la commission CSSCT. Le résultat, certainement recherché, est que les élus ne peuvent plus avoir une vision d’ensemble des situations.
Ils perdent ainsi leur capacité d’action et la possibilité d’ouvrir une concertation.
L’avis de la CFDT n’est pas forcement négatif sur ces mesures, mais à condition de pouvoir comprendre les besoins et les actions mises en place. Et à condition de pouvoir mesurer les impacts pour les salariés.
Mais pour comprendre, encore faut-il disposer des informations suffisantes. Ce qui n’est pas le choix de la direction.
Nous nous demandions dans un article précédent si la direction ne devenait pas fallacieuse. Nous commençons à avoir une réponse plus précise.
Pourquoi pas bosser un samedi si c est rémunéré en heure sup / et conditions à définir.
On est pas à la fonction publique et le travail c est la santé, surtout si c est fait sur la base du volontariat.
En même temps il suffit peut être de faire 2h de plus par jour ce qui reviendrait au même que de revenir un samedi.
Le navire prend l eau, essayons de colmater les fissures avant que la brèche soit irratrapa le.
Le problème n’est pas les heures supp ou le travail le samedi, ce sont les méthodes de la Direction sur le sujet…. En fait sur TOUS les sujets depuis qq temps, accompagnés d’une communication au rabais.
je suis d’accord pour travailler le samedi si le jour de recuperation est le lundi…. actuellement ce n’est pas le cas