Le 31 janvier, Commission paritaire plénière de branche sur les NAO de branche

La CFDT est déterminée à faire entendre sa voix. Le 31 janvier 2019 nous seront réunis pour négocier les minimas de branche au siège des fédérations AGIRC-ARRCO.

Avec une inflation à 2% en 2018, le refus du collège employeur d’appliquer la clause de revoyure pourtant actée dans l’actuelle convention collective et des prévisions d’inflation positive en 2019, il est hors de question pour la CFDT d’accepter une année blanche !

Nous exigeons du collège employeur un vrai geste et réclamons une augmentation des minimas de branche de 3%

L’actuelle crise politique et sociale que traverse notre pays est la preuve, quoi qu’on en dise, et quoi qu’on pense du mouvement des gilets jaunes, qu’il y a une paupérisation des classes moyennes et des difficultés quotidiennes pour beaucoup de ménages à se loger, se chauffer et se nourrir correctement.

Le non-remplacement des départs qui entrainent des diminutions importantes d’effectifs, les nouveaux outils qui tardent à fonctionner correctement, les mutations importantes des métiers, les économies de fonctionnement demandées aux groupes et les changements organisationnels importants ont pesé sur les conditions de travail de chacune et chacun d’entre nous.

Malgré ces difficultés, tous les salariés ont continué de s’investir dans l’ensemble des groupes afin que l’ensemble de ces transitions se passent au mieux. C’est grâce à nos efforts à tous que la qualité du service a pu être maintenu et les objectifs atteint : ces efforts doivent être reconnu, concrètement, par la rémunération !

Certains groupes l’ont bien compris et ont embrayé le pas en versant une prime de pouvoir d’achat à leurs salariés.

La CFDT demande donc au collège employeurs de généraliser cette prime pour l’ensemble des salariés de la branche et d’accorder à toutes et celles et ceux qui n’en n’auraient pas déjà bénéficié à travers un accord d’entreprise, une prime de 500€.

La CFDT demande au collège employeurs d’arrêter d’être dans le déni pour permettre à la branche de jouer pleinement son rôle de régulation.

Nous ne pouvons plus nous contenter de laisser chaque directeur général jouer seul dans son coin : à la CFDT nous en sommes convaincu, c’est ensemble que nous sommes plus forts et plus constructifs pour les salariés.

Dans un contexte où la branche retraite complémentaire et institutions de prévoyance est menacée et où certains aimeraient la voir disparaitre, il est nécessaire de réaffirmer clairement l’utilité du dialogue social de branche.

Nous en avons l’occasion le 31 janvier, à travers un geste fort qui améliorera concrètement le quotidien et le pouvoir d’achat des salariés.

Pour la CFDT c’est une occasion qui ne doit pas être manquée et nous serons au rendez-vous.

Nous espérons y trouver le collège employeur !

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Anonyme
Anonyme
5 années il y a

3% après des années blanches à 0.4% absorbé par la hausse des charges salariales, vous rêvez !
Si vous y arrivez Bravo et tant mieux – mais je crains le combat perdu d’avance
Négociez plutôt un bon plan de départ volontaire pour ceux qui le souhaitent, et nous sommes bcp de gestionnaires dans ce cas, ce navire est devenu trop gros et trop coûteux,

Dartagnan
Dartagnan
Réponse à  Anonyme
5 années il y a

Bonjour Anonyme.
Je rappelle que pour les NAO, il y a obligation de négocier mais pas obligation de résultat positif. O est un résultat…et pour négocier il faut être au moins 2…

Connaissais-vous un seul groupe de protection sociale qui souhaite mettre en place un plan de départs volontaires et de montrer à toute la planète l’échec du paritarisme/mutualisme qui ferait du licenciement déguisé ?

La fédération AGIRC ARRCO a d’autres besoins, le personnel partant n’est pratiquement plus remplacé et les économies demandées (déjà importantes) n’iront certainement pas dans ce sens.

Et vous, qu’est ce qui vous retient de quitter le navire?