La Mutualité française, première fédération des mutuelles en France (FNMF), vient d’annoncer à son CSE la suppression d’un quart de ses effectifs. Les organisations syndicales dénoncent une casse sociale.
La direction invoque une baisse de la cotisation fédérale acquittée par chaque organisme mutualiste adhérent et une nécessaire adaptation dans un contexte où les mutuelles perdent des parts de marché. Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé, les mutuelles auraient collecté 47% des cotisations de complémentaire santé en 2021 contre 59% voilà vingt ans.
Cette suppression d’emploi se fera par le biais d’un PSE.
« Nous avons demandé à l’employeur de revenir sur sa décision et de discuter d’un plan d’adaptation des emplois à l’horizon 2027 », indique un communiqué du CSE. Ou à défaut, expliquent les élus, de privilégier un plan de départ volontaire « autonome » du PSE, c’est-à-dire un PDV ouvert à tout le personnel et pas seulement aux effectifs touchés par les suppressions d’emplois.
Les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC et Sud Mutualité doivent être reçues le 15 février dans l’après-midi par la directrice générale de la Mutualité française, Séverine Salgado, et son président, Eric Chenu.