Une réunion du CSE s’est déroulée le 23 juin. Et nous apprenons aujourd’hui la fermeture de services à Chartres et à Bordeaux…
Durant les débats du CSE le 23 juin, la question du devenir des activités retraite sur les sites a été abordée. Aucune information particulière n’a été apportée, hormis le transfert des salariés « retraite » du site de Levallois vers le site de Paradis.
Or nous avons la stupeur d’apprendre le 26 juin que la direction a informé les 20 salariés des activités « liquidation » et « allocations » de Chartres qu’ils vont devoir chercher un nouveau métier, car leur activité est transférée.
Voici le schéma de ce que la direction qualifie de « recentrage »
recentrage-chartresPourquoi ce transfert ?
Le document « de travail » que nous avons pu consulter indique qu’il faudrait résoudre une problématique de taille critique dans les deux activités de gestion des particuliers, les « allocations » et la « liquidation ». Or, c’est bien le non-remplacement des départs dans ces services qui a provoqué la chute des effectifs.
Une nouvelle version de l’adage « quand tu veux te débarrasser de ton chien, tu l’accuses d’avoir la rage ».
Les mouvements « top secret » ne s’arrêtent pas à Chartres.
- Dans le même temps, nous apprenons que les salariés du Centre d’appels retraite de Bordeaux vont être mutés dans les services de gestion.
- Un directeur aurait annoncé à moyen terme la fin de l’activité « retraite » à Rennes
- Et nous avons des craintes sur la mort de l’activité santé prévoyance de Reims
Dans d’autres réunions, des noms sont annoncés pour pourvoir à des postes de direction sans affichage de candidatures et sans information au CSE. Cette pratique contraire à l’accord GPEC bloque toute promotion interne, hormis les petits arrangements entre amis.
Pourquoi la direction agit sans concertation et sans dialogue social ?
Ces informations n’ont pas été données au CSE, malgré l’opportunité de le faire le 23 juin.
La direction a décidé de n’impliquer que les représentants de proximité des sites concernés, mais en donnant déjà les informations en amont aux salariés (la réunion des représentants de proximité à Chartres est prévue le 3 juillet alors que les salariés ont été informés le 26 juin).
Cette stratégie d’éparpillement de l’information est voulue.
Elle empêche les représentants du personnel d’avoir une vision d’ensemble des mouvements de personnel et de la fermeture des activités.
Elle vise à éviter toute contestation nationale d’ampleur.
Elle tente d’empêcher la formation d’un mouvement intersyndical.
Elle a surtout pour objectif de n’avoir à apporter aucune justification.
C’est ce que l’on pourrait appeler un « délit d’entrave ».
C’est surtout une manœuvre malhonnête.
Et c’est un manque de respect pour les salariés et leurs représentants.
Diviser pour mieux régner !