Le 22 janvier s’est déroulée à la demande des élus une réunion de la commission CSSCT du CSE. A l’ordre du jour, le couvre-feu et la demande des élus d’abandon des plages horaires fixes. La direction a refusé d’adapter les horaires.
Le dernier protocole sanitaire du groupe date du 15 janvier. La direction a noté qu’il n’y avait pas de remise en cause à date par les décisions gouvernementales. Elle révisera son protocole sanitaire en fonction d’éventuelles nouvelles décisions.
A la question des élus sur une anticipation éventuelle, la direction a affirmé qu’il n’y a pas de mesures AG2R arrêtées actuellement.
Les organisations syndicales ont jugé que les mesures prises étaient insuffisantes au regard du couvre-feu à 18 heures, notamment pour permettre aux salariés de concilier leur vie privée et leur vie professionnelle. En effet, cette situation peut engendrer des difficultés pour les salariés dans la gestion de leur vie personnelle.
C’est pourquoi les membres de la CSSCT ont souhaité que les plages fixes soient abandonnées pour l’ensemble des collaborateurs.
La direction a rejeté la demande et soulignant que les plages fixes ne représentaient que 4 heures.
A l’argument de la CFDT qu’il y avait une erreur d’analyse et une confusion entre temps de travail et horaires, la direction n’a pas trouvé de contre argument mais est restée ferme sur sa position.
Pourtant, force est de constater que le salarié devra obligatoirement effectuer son temps de travail journalier, et que supprimer les plages fixes n’amputera pas ce temps de travail.
Les organisations syndicales ont faire remarquer que le problème n’était donc pas la durée de travail, mais les horaires et la réduction de possibilité de circuler du fait du couvre-feu à 18 heures.
La direction a mis en avant l’obligation de continuité de services du groupe. Elle a souligné que lors de la suppression des plages fixes dans le premier confinement, l’expérience a montré que la relation clients était dégradée dans l’après-midi. Les directions métiers ont fait remonter beaucoup d’abus.
Là encore, la direction a fait preuve de mauvaise foi. D’une part, parce que lors du premier confinement ce n’étaient pas seulement les plages fixes qui avaient été supprimées, mais également la durée minimale de travail dans la journée. De plus, le principe de faire peser sur l’ensemble des salariés les conséquences d’abus commis par quelques-uns montre à l’évidence une défaillance dans le management.
Concernant les centres d’appels téléphoniques, les permanences et les présences physiques sur site, là aussi la direction ne veut rien changer pour maintenir le service client.
Bien que les organisations syndicales aient fait remonter que les horaires des CRC pouvaient ne ménager que 3/4 heures pour sortir le soir et que certains services obligeaient encore à des permanences jusque 17h30, la DRH n’a rien vouloir entendre. Même si les organisations syndicales ont pointé que dans plusieurs services, des managers oublient que le retour sur site à raison d’une journée par semaine n’est possible que sur la base du volontariat.
Compte tenu du blocage de la direction, la CFDT a demandé qu’au moins la possibilité de sortie à 16 heures puisse être ramenée à 15 heures. Cela n’a pas suffit à surmonter la surdité de la direction.
Donc en cas d’amende, la direction acceptera t-elle de rembourser les amendes des salariés qui se retrouveront hors horaires du confinement? Après la sourde oreille, les oursins dans les poches…mais ça on le savait déjà!
où est la reconnaissance de la direction pour l’implication des salariés durant le confinement ?
où est la confiance qui doit être réciproque ?
La direction voit les salariés comme des profiteurs, des tricheurs quand c’est possible… Cette vision finira par produire exactement les effets que dénoncent la direction.
D’après votre article (le dernier paragraphe) vous indiquez le refus de la Direction, d’une possibilité de sortie avant 16h. Comment est-il donc, possible, que certaines personnes, sur Esvres, se sont octroyées ce droit, (une sortie entre 14h30 et 15h00 chaque jour) ? Elles n’ont pas de reconnaissance RQTH
Ils s’en foutent, ils ne badgent pas eux…
Non, si j’avance de tels propos, c’est qu’il s’agit de personnes qui badgent !
C’est autorisé, les personnes sur site peuvent partir plus tôt du moment que le temps de travail est effectué. C’est le Protocole quand on est sur site, c’est prévu ainsi sauf erreur.
Il semble évident que comme d’autres entreprises, notre employeur n’ait pas connaissance des variants, des contaminations accrues, et qu’elle considère que tout va très bien dans le meilleur des mondes. Et donc elle invite de plus en plus de salariés à venir sur site respecter les horaires imposées. Car ces horaires sont aussi imposées sur site et pas qu’en télétravail. Le couvre feu ? Quel couvre feu ? C’est un peu ça la réponse non. Oui nous avons un métier, mais jouer avec le bien être des salariés finira tôt ou tard par avoir un impact sur la santé morale de ses employés. Et ce, malgré tous les efforts déjà concédés.