La CFDT ne signera pas le nouvel accord sur les astreintes. En cause, le mode de récupération des interventions.
La CFDT fait un constat : l’activité aujourd’hui, sur le périmètre informatique, est beaucoup trop tendue.
Or, l’accord proposé par la direction prévoit qu’en cas d’intervention la moitié du temps sera récupérée et l’autre moitié payée.
Lorsque l’on sait qu’aujourd’hui beaucoup d’informaticiens n’arrivent pas à prendre leurs journées de RTT, force est de constater que la récupération d’heures équivaudra souvent à des heures perdues pour le salarié.
De plus récupérer les heures aura pour conséquences :
– De reporter le travail sur les collègues présents
– De prendre du retard par rapport aux projets en cours
– Ou même de ne pas pouvoir en assumer de nouveaux.
La CFDT proposait de laisser aux informaticiens le choix entre la récupération ou le paiement des heures d’intervention. La direction n’a pas voulu retenir cette solution.
C’est après avoir sondé de nombreux salariés concernés par ce régime des astreintes que la CFDT a décidé de ne pas signer l’accord.
Quels seront les signataires ?
Nous ne le savons pas aujourd’hui. Seule l’UNSA a déclaré être également non signataire.
Et sans accord ?
Si l’accord ne recueille pas suffisamment de signataires, la direction devra prendre une décision unilatérale. Notons qu’à défaut d’accord collectif, la direction ne pourra faire appel qu’à des volontaires et ne pourra pas contraindre les salariés aux astreintes.
Reste également un problème, le paiement des heures d’astreintes et d’interventions depuis le 1 janvier. En effet, si certaines heures ont été payées, de nombreuses autres sont toujours en attente de règlement.
Seront-elles payées selon les règles des anciens accords ? Seront-elles soumises au nouveau régime ?
Malgré les questions de la CFDT, la direction n’a pas encore répondu.
comme beaucoup d’autres d’accords (temps de mission, télétravail, …), la DRH tire tout vers le bas en proposant des projets impossible à signer pour passer en force via une consultation au CE et ose parler de dialogue social…